Page:Wagner - L’Anneau du Nibelung, trad. Ernst.djvu/182

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
Gerhilde.
(postée tout en haut, et tournée vers le fond de la scène.)
–––––––––Hoïotoho ! Hoïotoho !
–––––––––Heiaha ! Heiaha !
–––––––––Helmwige, viens !
–––––––––Ici ton cheval !
Un éclair brille dans un nuage qui traverse le ciel ; en ce nuage, une Walkyrie à cheval devient visible : un guerrier mort est suspendu à sa selle.
La voix de Helmwige.
(hors de la scène.)
–––––––––Hoïotoho ! Hoïotoho !
Ortlinde, Waltraute et Schwertleite.
(saluant de leurs cris l’arrivante.)
–––––––––Heiaha ! Heiaha !
(Le nuage avec l’apparition a disparu à droite derrière les sapins.)
Ortlinde.
(appelant vers la forêt de sapins.)
–––––––––Devers ma jument
–––––––––Conduis ton cheval :
–––––––––Près de ton Brun
–––––––––Ma Grise aime à paître !
Waltraute.
(de même.)
–––––––––Qui pend à ta selle ?
Helmwige.
(sortant des sapins)
–––––––––Sintolt, le Hegeling !
Schwertleite.
–––––––––Mène ton Brun
–––––––––Plus loin de la Grise :
–––––––––Ortlinde vint
–––––––––Avec Wittig, un Irming !
Gerhilde.
(qui est descendue un peu plus bas.)
–––––––––Toujours ennemis j’ai vu
–––––––––Sintolt et Wittig.[1]
  1. Var. : Rivaux toujours furent
    Sintolt et Wittig !