Page:Wagner - L’Anneau du Nibelung, trad. Ernst.djvu/183

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Ortlinde.
(s’élance brusquement, et court vers les sapins.)
–––––––––Heiaha ! l’étalon
–––––––––qui mord la jument !
Schwertleite et Gerhilde.
(avec de bruyants éclats de rire.)
–––––––––Des chefs la haine
–––––––––excite les bêtes !
Helmwige.
(criant derrière elle vers les sapins.)
–––––––––Assez Brun !
–––––––––garde la trêve !
Waltraute.
(qui a remplacé Gerhilde au sommet le plus élevé du roc et qui observe.)
–––––––––Hoïotoho ! Hoïotoho !
–––––––––Heiaha ! Heiaha !
–––––––––Siegrune, ici !
–––––––––Où restes-tu donc ?
La voix de Siegrune.
(venant de la droite.)
–––––––––Long travail !
–––––––––Où les autres sont-elles ?
Les Walkyries.
–––––––––Hoïotoho ! Hoïotoho !
–––––––––Heiaha ! Heiaha !
(Siegrune a disparu derrière les sapins. Des profondeurs l’on entend venir deux voix.)
Grimgerde et Rossweisse
(de plus bas.)
–––––––––Hoïotoho ! Hoïotoho !
–––––––––Heiaha ! Heiaha !
Waltraute.
–––––––––Grimgerd’ et Rossweisse !
Gerhilde.
–––––––––A deux chevauchant !