Page:Wagner - L’Anneau du Nibelung, trad. Ernst.djvu/184

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(Ortlinde, Helmwige et Siegrune qui vient d’arriver sont sorties du bois de sapins ; de la crête rocheuse la plus en arrière, elles saluent par signes les arrivantes.)
Ortlinde, Helmwige et Siegrune.
–––––––––Salut, guerrières !
–––––––––Rossweiss’ et Grimgerde !
Toutes les autres Walkyries.
–––––––––Hoïotoho ! Hoïotoho !
–––––––––Heiaha ! Heiaha !
(Dans une nuée illuminée d’éclairs, qui monte dans le ciel et disparaît ensuite derrière les sapins, Grimgerde et Rossweisse apparaissent, sur leurs chevaux, ayant chacune sur la selle le corps d’un guerrier.)
Gerhilde.
–––––––––Au bois vos montures
–––––––––pour paître en repos !
Ortlinde.
(appelant vers le bois de sapins.)
–––––––––L’une de l’autre
–––––––––écartez vos cavales
–––––––––tant que nos braves
–––––––––restent rivaux !
Helmwige.
(pendant que les autres rient.)
–––––––––La pauvre Grise
–––––––––a pâti de leur guerre !
(Grimgerde et Rossweisse sortent du bois de sapin)
Les Walkyries.
–––––––––Vaillantes ! Vaillantes !
Schwertleite.
–––––––––Toujours deux au combat ?
Grimgerde.
–––––––––Non pas tout d’abord,
–––––––––mais bien au retour.
Rossweisse.
–––––––––Si nous sommes là toutes,
–––––––––le temps nous presse :