Page:Wagner - L’Anneau du Nibelung, trad. Ernst.djvu/185

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–––––––––Pour Walhall il faut partir,
–––––––––Wotan attend les héros.
Helmwige.
–––––––––––Huit nous voici :
–––––––––––une encor manque.
Gerhilde.
–––––––––––Près du fauve Wälsung
–––––––––––Brünnhild’ s’attarde.
Waltraute.
–––––––––––Il faut ici
–––––––––––l’attendre encor :
–––––––––––Wotan nous fait
–––––––––––accueil irrité,
–––––––––lorsque sans elle il nous voit !
Siegrune.
(sur la pointe du roc, d’où elle épie au loin)
–––––––––––Hoïotoho ! Hoïotoho !
–––––––––––Ici ! Ici !
–––––––––––D’un vol de tempête
–––––––––––Brünnhilde vient.
Les Walkyries.
(courant vers la cime du rocher)
–––––––––––Heiaha ! Heiaha !
–––––––––––Brünnhilde ! hei !
Waltraute.
–––––––––––Vers le bois fuit
–––––––––––son cheval chancelant.
Grimgerde.
–––––––––––J’entends Grane
–––––––––––souffler haletant !
Rossweisse.
–––––––––––Jamais je n’ai vu
–––––––––––course si prompte !
Ortlinde.
–––––––––––Que vois-je à sa selle ?