Page:Wagner - L’Anneau du Nibelung, trad. Ernst.djvu/186

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Helmwige.
–––––––––––Ce n’est pas un guerrier !
Siegrune.
–––––––––––Une femme en croupe !
Gerhilde.
–––––––––––D’où vient cette femme ?
Schwertleite.
–––––––––––Aucun salut
–––––––––––à ses compagnes ?
Waltraute.
–––––––––––Heiaha ! Brünnhild’ !
–––––––––––entends notre appel !
Ortlinde.
–––––––––––Vite aidez
–––––––––––notre sœur à descendre !
(Gerhilde et Helmwige se précipitent dans le bois de sapins.)
Rossweisse.
–––––––––––A bout d’efforts
–––––––––––Grane s’affaisse !
(Siegrune et Waltraute suivent les deux précédentes.)
Grimgerde.
–––––––––––A descendre elle aide
–––––––––––vite la femme !
Les autres Walkyries.
(courant vers les sapins.)
–––––––––––Parle ! sœur !
–––––––––––Qu’est tout cela ?
(Toutes les Walkyries reviennent sur la scène ; avec elles est Brünnhilde, soutenant et conduisant Sieglinde.)
Brünnhilde.
(hors d’haleine)
–––––––––––Aide ! secours !
–––––––––––danger pressant !
Les Walkyries.
–––––––––––D’où viens-tu vers nous