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Les Walkyries.
(tournées vers le fond de la scène.)
- Fort a henni
- son cheval.
- son souffle gronde effrayant !
Brünnhilde.
- Pauvre victime,
- si Wotan l’atteint,
- sa haine des Wälsungen
- veut les détruire !
- Mes sœurs, qui de vous
- me prête un cheval,
- pour lui ravir cette femme ?
Siegrune.
- Tu veux donc
- nous rendre rebelles ?
Brünnhilde.
- Rossweisse, chère !
- prête ta monture !
Rossweisse.
- Sa course jamais
- n’a fui loin du Père.
Brünnhilde.
- Helmwige, écoute !
Helmwige.
- [1] Je reste soumise !
Brünnhilde.
- Grimgerde ! Gerhilde !
- Vite un cheval !
- Schwertleite ! Siegrune !
- Vois ma terreur !
- Oh ! aidez-moi,
- mes sœurs tant aimées :
- grâce pour l’humble éplorée !
- ↑ Var. : Je garde ses ordres !