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Sieglinde.
(Elle s’enfuit en hâte, à droite, par le devant de la scène. — La montagne de rochers est entourée de noires nuées d’orage ; une effroyable tempête rugit, venant du fond de la scène : une lueur flamboyante illumine, sur le côté, la forêt de sapins. Au milieu du tonnerre on entend l’appel de Wotan.)
La voix de Wotan.
- Reste ! Brünnhilde !
Les Walkyries.
- Cheval et chevalier
- s’arrêtent
- las ! Brünnhilde !
- Wotan est là !
Brünnhilde.
- Mes sœurs, pitié !
- le cœur me manque !
- Son courroux m’écrase,
- s’il n’est calmé par vos pleurs.
Les Walkyries.
- Ici, perdue !
- cache-toi bien !
- Viens parmi tes sœurs,
- muette à sa voix !
(Elles se groupent toutes vers la cime du rocher, tout en cachant Brünnhilde au milieu d’elles.)
- Las ! Las !
- Wotan saute à bas
- du cheval ! —