car, pour moi seule,
s’ouvrit de Wotan l’idée, —
cette idée que je sus
sans la dire,
jamais comprise,
mais devinée,
— pour qui, vaillante,
j’ai combattu,
osant braver le dieu
qui l’avait eue ;
— pour qui me vinrent
tels châtiments,
ne l’ayant comprise,
l’ayant sentie !
Mais, cette idée,
toi, tu l’éclairés.
Moi je n’y vis qu’amour pour toi.
Merveille et joie,
emplissent ton chant.
Pourtant, il reste obscur.
De tes yeux si clairs
je vois l’éclat ;
de ton souffle pur
je sens l’ardeur ;
de ta voix, l’accent
me vient ravir ;
mais ce que disent tes chants,
simple, j’y suis fermé.
Mon cœur ne comprend
ces choses lointaines
quand tous mes sens te voient,
toi seule, et r/ assiègent !
D’un sombre effroi,
tu m’as rempli.
Toi seule as su