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- que l’humble femme
- encor te plaise
- qui, sauf son rêve,
- ne t’offre plus rien.
Siegfried.
- J’eus plus de dons de toi
- que je n’en peux garder.
- Pardonne si ta sagesse
- me laisse encor ignorant.
- Je garde un savoir pourtant :
(avec feu.)
- Pour moi Brunnhilde vit ;
- et je sais encor ceci :
- Brunnhilde sur moi règne !
Brunnhilde.
- Si ton amour me reste,
- oh ! pense à toi seulement,
- et pense à tes victoires,
- et pense au feu terrible
- qu’en brave, tu sus vaincre,
- gravissant le roc embrasé !
Siegfried.
- Brunnhilde,
- pour t’étreindre.
Brunnhilde.
- Et pense à la vierge guerrière
- d’un profond sommeil captive
- dont tu vins le heaume écarter.
Siegfried.
- Brunnhilde,
- pour l’éveil.
Brunnhilde.
- Et pense aux pactes
- qui nous joignent,
- aux vœux fidèles
- que nous fîmes,