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- entourant l’auguste palais.
- Les dieux y font leur assemblée.
- Au trône sublime il s’assied.
- Près de lui se rangent,
- tremblants, tous les autres.
- En cercle, autour,
- la foule immense des braves.
- Lui, siège
- sans un mot,
- sur l’alme trône,
- morne, pensif,
- l’épieu rompu
- serré dans son poing.
- Des fruits de Holda
- plus il ne veut.
- Pâles d’angoisse,
- tous les dieux attendent.
- Ses corbeaux, noir couple,
- vont par le monde.
- S’ils rapportaient,
- d’heureux messages un jour
- lors, encore,
- l’ultime fois
- il sourirait à jamais !
- A ses pieds, en larmes,
- nous gisons, Walkures ;
- sourd reste le père
- à nos plaintes.
- Des craintes sans fin,
- rongent nos cœurs défaillants.
- J’ai sangloté
- sur sa poitrine ;
- ses yeux ont pleuré.
- Il t’évoque, Brunnhilde, toi !
- Profond soupir !
- L’œil se ferme,
- et, comme en rêve,
- sortent ces mots :