Page:Wagner - L’Anneau du Nibelung, trad. Ernst.djvu/364

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Siegfried.
Du roc enflammé !
J’en viens d’une haleine ici
où sonne ma voix
Si prompt fut mon retour !
Plus lentement suit le couple.
L’esquif l’amène à vous.
Hagen.
Conquise, Brunnhilde ?
Siegfried.
Mais Gutrune ?
Hagen.
(appelant vers le palais).

Hoi-ho ! Gutrune ! Hâte toi ! Siegfried est là. Que tardes-tu ?

Siegfried.
(retournant vers le palais).
Je vais vous dire
Comment Brunnhild vint.
(Gutrune sort de la salle et s’avance.)
Fais bon visage,
fille de Roi,
à qui t’apporte du bonheur.
Guntrune.
Freia soit pour toi
au nom des femmes propice !
Siegfried.
Libre et douce
ici sois ma joie !
Pour femme aujourd’hui je te prends.
Guntrune.
Alors, Brunnhilde suit mon frère ?