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Page:Wagner - L’Anneau du Nibelung, trad. Ernst.djvu/365

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Siegfried.
Vite ils se sont fiancés.
Guntrune.
Sauf de la flamme il sortit ?
Siegfried.
Lui n’en a pu rien souffrir,
pour lui c’est moi qui passai.
De ma foi c’est bien le gage ?
Guntrune.
La flamme t’épargna ?
Siegfried.
Joyeux me rendait le brasier.
Guntrune.
Donc Brunnhilde
crut voir Gunther ?
Siegfried.
Oui, j’avais pris ses traits ;
le Tarnhelm l’a permis.
Par Hagen, j’eus ce conseil.
Hagen.
C’était un bon avis.
Guntrune.
Tu domptes la fière femme ?
Siegfried.
Non. — C’est Gunther seul.
Guntrune.
Tu l’épouses en son nom ?