Page:Wagner - L’Anneau du Nibelung, trad. Ernst.djvu/367

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Hagen.
(qui s’est avancé vers la rive).
––––––Au lointain parait une voile !
Siegfried.
––––––Rends grâce au messager !
Guntrune.
––––––Tous faisons pour Brunnhilde fête,
––––––et qu’elle soit chez nous heureuse !
––––––––––Toi, Hagen,
––––––fais l’appel de joie aux hommes,
––––––qu’ils soient présents aux noces !
––––––––––Femmes joyeuses
––––––––––aussi j’aurai.
––––––A mon bonheur qu’elles aient part !
(Elle marche du coté du palais et se retourne vers Siegfried.)
(à Siegfried)
––––––Es-tu las, froid héros ?
Siegfried.
(lui offrant la main et la suivant vers le palais).
–––––––––––Pour t’aider[1]
–––––––––––me voici.

Scène III.

Hagen est monté sur une haute roche au fond du théâtre. De là, il souffle dans sa trompe.
Hagen.
––––––––Hoi-ho ! Hoi-ho ! ho-ho !
––––––––––Les hommes d’armes,
––––––––––tous debout ! Tous
––––––––––––Las ! Las !
––––––––––Armes ! Armes !
––––––––––Armes partout !
––––––––––Bonnes armes !
  1. Var. : Pour te suivre