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- Brunnhild’ et Gunther ;
- Gutrune et Siegfried.
(Brunnhilde, effrayée, lève les jeux et voit Siegfried. Elle le regarde avec surprise. — Gunther qui a laissé brusquement la main de Brunnhilde, reste immobile d’étonnement, ainsi que tous les spectateurs.)
Deux hommes.
(bas).
- Qu’a-t-elle ?
Deux autres.
(de même).
- Qu’a-t-elle ?
Six autres.
- Est-ce folie ?
(Brunnhilde commence à trembler. — Siegfried fait quelques pas vers elle. )
Siegfried.
- Ses yeux que fixent-ils ?
Brunnhilde.
(ne pouvant plus se dominer).
- Siegfried — là… Gutrune… ?
Siegfried.
- Sœur bien chère à Gunther,
- elle est mienne.
- Tu es à lui.
Brunnhilde.
(d’une violence terrible).
- Moi ?… Gunther ?… Tu mens !
(Elle chancelle et va tomber à la renverse. — Siegfried la soutient.)
- Mon œil s’obscurcit.
(Presque défaillante dans les bras de Siegfried et le regardant.)
- Siegfried… me trahit ?
Siegfried.
(à Gunther).
- Gunther, ton épouse souffre !
(Gunther s’approche.)