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Siegfried.
à Brunnhilde.
- Reviens à toi :
- c’est ton fidèle.
(Brunnhilde reconnaît l’anneau au doigt de Siegfried et pousse un cri terrible.)
Brunnhilde.
- Ah !… l’anneau…
- à cette main !
- Lui ?… Siegfried ?…
(Hagen rejoint les hommes au fond du théâtre.)
Des voix d’hommes.
- Eh ! quoi ? — Eh ! quoi ?
Hagen.
(aux hommes).
- Ouvrez l’oreille,
- écoutez sa plainte !
Brunnhilde.
(cherchant à dompter son effroyable émotion.)
- Un anneau brille
- là, sur ton doigt ;
- ta main l’usurpe ;
- il me fut pris
(montrant Gunther.)
- par cet homme !
- Comment de sa main
- l’anneau te vint-il ?
(Siegfried considère attentivement la bague à son doigt.)
Siegfried.
- L’anneau ne me vient pas de lui.
Brunnhilde.
(à Gunther).
- Toi qui m’as pris l’anneau
- par qui je suis à toi,
- proclame donc ton droit
- et ressaisis ton gage.