Page:Wagner - L’Anneau du Nibelung, trad. Ernst.djvu/378

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Gunther.
––––––––––L’affront m’accable ;
––––––––––honte est sur moi,
––––––––––si tu n’opposes
––––––––––rien à ses cris !
Gutrune.
––––––––––Fourbe, Siegfried !
––––––––––Est ce donc vrai ?
––––––––––––Démontre
––––––––qu’à faux elle a parlé !
Des hommes.
––––––––––Parle bien haut,
––––––––––si tu es pur !
D’autres.
––––––––––Qu’elle se taise !
Les premiers.
––––––––––Fais le serment !
Siegfried.
––––––––Contre sa plainte
––––––––––je vais jurer :
––––––––Qui n’a point peur
––––––––pour son arme ici ?
Hagen.
––––––––Prends mon fer de lance
––––––––––j’ose l’offrir :
–––––––qu’il soit gardien du serment !
(Les hommes forment le cercle autour de Siegfried et de Hagen. — Hagen présente sa lance. Siegfried pose deux doigts de sia main droite sur la pointe.)
Siegfried.
–––––––––––Clair épieu,
––––––––––arme très sainte