Page:Wagner - L’Anneau du Nibelung, trad. Ernst.djvu/382

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Hagen.
–––––––––––Sur Siegfried
––––––––––qui te trompa.
Brunnhilde.
––––––––––Sur Siegfried ? toi ?
(avec un sourire amer)
––––––––––Un seul regard
––––––––de ses yeux pleins de flammes
–––––––dont, même au visage d’emprunt,
––––––––put l’éclair m’éblouir
–––––––––à néant mettrait
––––––––––toute ta force !
Hagen.
––––––––––Pourtant ma lance
––––––––––tient son parjure ?
Brunnhilde.
––––––––––Foi, parjure,
––––––––––qu’importe ici !
––––––––––Plus fort que toi
–––––––––doit brandir ta lance
––––––––pour s’attaquer au héros.
Hagen.
––––––––Bien sais-je Siegfried
––––––––––fort entre tous,
–––––––dans les combats invincible.
–––––––––N’aurai-je de toi
––––––––––un bon avis
–––––––pour en pouvoir triompher ?
Brunnhilde.
–––––––––––Traîtrise !
––––––––––Lâche marché !
––––––––––Tout ce que l’art
––––––––––put m’enseigner