164 DES CYCLES GERMANIQUES ET SCANDINAVES tirerons donc ce principe SI c’est au monde germanique qu’appartient le fait historique, c’est le Nord scandinave qui, de ce fait, soit qu’il ait ajusté la symbolique à l’histoire ou l’histoire à la symbolique, a dégagé le sens religieux. C’est par l’effort de l’âme du Nord que ces choses du monde acquièrent un développement d’éternité. Il faudra donc examiner le sens symbolique de la Tétralogie en se plaçant au point de vue des E<M<M puis nous verrons ces symboles aboutir à l’Humanité des N~e/M~e/t. III Nous avons vu le cycle des N~M~ye/t se dessiner dans le sens des idées du Moyen-Age, se projeter dénnitivement dans le Moyen-Age, étude ou loisir du Moine ou du Baron (1). Il devint, pour l’Allemagne, ce qu’était, pour la France, la Chanson de Ro~ Il est, en sa formalité dernière, le produit de cette activité littéraire qui aboutit, d’autre part, à la Tc~e-~o~, à la /~M< ffAn~c~’p, au FaM~-G~as, à Garin-le- ~o/t< ?ra</t et, surtout, au .Ro/~a~ ~K Reinhart. Le ~’6p/K~/< reflète l’esprit chevaleresque du temps, comme le Rf~A~ en répète l’esprit satirique ; comédie dans le /t/t~, tragédie dans le Nt~/M~ele premier est l’envers du second (2). C’est, apparemment, en Saxe, Brome, Munster, Sœst (l’ancienne Saxe), que que le poème dénnitif fut le plus répandu ; c’était là que ses légendes constitutives s’étaient le plus abondamment concentrées. H y eut même, très probaft ) Manuscritde Saint-Gall.Manuscritde Lassbergh,écritdans une des sallesde co château. (4) on trouve dans le <<<t*ar< allemand maintes allusions aux traditioM épiques des .V<M««~M.
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