Je ne me fie qu’à ton manque de foi ! Pas à la foi ! – Aussi bien, je peux vous braver tous.
Ton pouvoir te donne bien du coeur : ta force a furieusement grandi !
Le Trésor, accumulé là par mon peuple, est-ce que tu l’as vu ?
D’aussi digne d’envie, je n’en connais pas un seul.
C’est, quant à présent, un pauvre petit tas : mais l’avenir le verra grossir puissamment, surabondamment.
Mais à quoi peut bien t’étre utile un tel Trésor, puisque Nibelheim est sans joie, et qu’il n’existe rien, ici, à troquer contre des richesses ?
C’est à les produire, ces richesses, et à les garder, ces richesses, que me sert la nuit du Nibelheim ; mais avec le Trésor, quand l’abime sera comble, alors, je comple faire des merveilles, et m’approprier le monde entier.
Comment t’y prendras-lu, mon cher ?
Vous, les Dieux, qui vivez là-haut, frôlés par les caresses des brises, ivres de joie, pâmés d’amour ! avec ma poigne d’Or, je vous subjuguerai tous ! De même que j’ai maudit