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Page:Wagner - Quinze Lettres, 1894, trad. Staps.djvu/142

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auprès de moi avec ses enfants. Nous ne voyons personne, mais nous aimerions à vous voir parmi nous.

Votre souvenir m’a fait du bien. Conservez-moi votre affection et soyez sereine. Vous méritez une belle couronne.

De cœur,
Votre
Richard Wagner.

Tribschen, 25 mai 1869.


Chère et vénérée amie !

Je prends la liberté de me rappeler à votre souvenir par l’envoi d’une nouvelle brochure de moi — cette fois « sur la Direction ». Plusieurs choses vous y intéresseront. Peut-être que d’autres exciteront un peu de scandale, — si ce n’est chez vous, — du moins quelque part d’autre à Zurich, c’est pourquoi je n’envoie pas ce petit livre d’un autre côté.

Vous voyez que je tiens toujours ferme et que je ne perds point courage, quand bien même j’ai perdu toute espérance.

Avec les amitiés les plus sincères et les souvenirs les plus reconnaissants,

Votre fidèle,
Richard Wagner.

Lucerne, 26 mars 1870.