Allons, appaisez-vous, pas tant de bruit pour moi.
Et pour qui en ferai-je, si ce n’est pour vous, mylord, le prétendu de miss Anna.
Ah ! vous savez donc qui je suis ?
Si je le sais ! lord Arthur Derby, cousin de miss Anna du côté paternel et maternel ; du côté paternel par son père, le feu lord Derby, qui était frère du vôtre ; et du côté maternel par Marguerite-Anne Dudley, votre mère, qui était fille d’Arthur Dudley, votre grand-père, qui était fils de Clarisse Dudley votre aïeule, laquelle était une Derby.
C’est une généalogie vivante que ce brave homme !
Aussi, mylord, quand on a été trente ans premier valet-de-chambre du feu lord Derby ; que, depuis deux cents ans, les Caleb sont dans la famille, valets-de-chambre de père en fils !…
Voilà une famille d’antichambre plus ancienne que bien d’autres !
Avec la survivance pour le fils aîné, mylord ; mais je crains bien que la charge ne s’éteigne avec moi… n’importe ; que Dieu me fasse voir seulement votre mariage avec miss Anna, et le vieux Caleb mourra content.