bien le voir. (Elle prend une marguerite et en détache successivement les feuilles.)
Scène V.
C’est bien, Caleb, s’il revient, tu m’avertiras. (à part, en entrant en scène.) Heureusement il est parti sans voir Arthur. (haut.) Eh bien ! mon cousin, comment vous trouvez-vous au château de Derby !
Ah ! pardon, miss, en arrivant ici j’ai rencontré Cécile, et cet entretien m’a laissé une impression… Quelle étrange existence ! si jeune, si jolie, et privée à jamais de la raison… mais laissons un sujet si pénible… J’ai à vous remercier, miss, de l’attention délicate que l’on a eue pour moi.
Comment ? que voulez-vous dire ?
Ce matin, par hasard, je parle de mon goût pour les fleurs, et déjà l’on s’apprête à en parer ce salon.
Moi, mon cousin, je n’y suis pour rien, je vous assure ; c’est à Caleb, sans doute, que vous devez cette galanterie.
En tout cas, miss, permettez-moi de vous offrir…