Page:Wailly – La Folle ou Le Testament d’une Anglaise, 1827.djvu/55

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ARTHUR.

Vous êtes bien bon, monsieur.

SMITH.

Ma parole d’honneur !

ARTHUR.

Croyez que je ne négligerai rien, monsieur, pour vous épargner ce chagrin ; marchons.

SMITH.

Je descends le premier, je cours à ma voiture, et dans cinq minutes je suis à vous avec mes pistolets. (Il sort.)

ARTHUR, marchant sur ses pas.

Vos pistolets, soit… dans cinq minutes vous ou moi nous n’existerons plus.


Scène XII.

CÉCILE, ARTHUR.
CÉCILE, accourant.

Arrêtez ! arrêtez ! je vous le défends… vous ne sortirez pas.

ARTHUR.

Cécile ! ah ! malheureux !… Mon amie, il faut que je te quitte, il le faut absolument.

CÉCILE.

Pour te battre, oh ! non, tu ne me quitteras pas… je m’attache à toi.

ARTHUR.

Tu veux donc me déshonorer ?

CÉCILE.

Et toi, me désespérer !