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CALEB.
Certainement, miss, c’est pour épouser votre sœur que milord est venu au château…
CÉCILE, le regardant fixement.
Es-tu bien sûr de ce que tu dis ?
CALEB.
Mais elle m’impose, vraiment… Soyez certaine, miss… tenez, demandez plutôt à votre sœur. (Il sort.)
Scène IV.
CÉCILE, ANNA.
CÉCILE, se reculant avec aversion.
Ma sœur !
ANNA, avec amitié.
Cécile, ma chère amie, comment te trouves-tu à présent ?…
CÉCILE, vivement.
Ne me parlez pas… ne me parlez pas… laissez-moi… Anna ! votre vue me fait mal !
ANNA.
Qu’as-tu, ma chère Cécile, je ne te reconnais plus : ton humeur est tout-à-fait changée…
CÉCILE.
Changée… oui… c’est vrai… je suis changée. La raison a semblé me revenir un instant… J’étais raisonnable tout à l’heure… mais le nouveau coup qui me frappe… Ah ! puissé-je retomber comme j’étais hier, si je dois être toujours si malheureuse !