ments qui déterminent la capacité intellectuelle. Il parait indubitable que les cerveaux offrent des différences de qualité considérables, différences indiquées par le degré de complication des circonvolutions, par l’abondance de la substance grise, et peut-être par d’autres particularités encore inconnues ; mais ces différences de qualité semblent simplement accroître ou diminuer l’influence de la quantité, et non pas la neutraliser. C’est ainsi que tous les écrivains modernes les plus éminents voient une connexion intime entre la dimension très-réduite du cerveau chez les races inférieures, et leur faiblesse intellectuelle. Les collections du Dr J. B. Davis et du Dr Morton donnent les chiffres suivants comme capacité moyenne du crâne chez les principales races humaines :
Famille Teutonique |
94 | pouces cubes |
Esquimaux |
91 | » |
Nègres |
85 | » |
Australiens |
82 | » |
Tasmaniens |
82 | » |
Bushmen |
78 | » |
Les derniers chiffres sont toutefois déduits d’un nombre de spécimens relativement petit et peuvent être au-dessous de la moyenne ; de même nous trouvons un petit nombre de crânes finnois et cosaques donnant comme moyenne 98 pouces cubes, soit sensiblement plus que la race germanique. Il est donc évident que le volume absolu du cerveau n’est pas nécessairement beaucoup moindre chez le sauvage que chez l’homme civilisé, d’autant plus que nous