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Page:Waller - Lysiane de Lysias, 1885.djvu/112

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IV

Lorsqu’il débarqua à Cologne, après cinq longues heures, Ferrian éprouva un grand soulagement et comme la sensation d’une transformation déjà complète de lui-même.

Il entra dans le buffet de la gare, y but une tasse de café brûlant pour se remettre du froid de la nuit, presque dissipée ; puis, en attendant le départ du train pour Bonn, il se dirigea vers le Dôme.

Brusquement, en débouchant sur la place étroite qui paraît craquer sous l’entassement de la grandiose cathédrale qui la domine, il eut la première révélation de l’Allemagne. Car c’était bien pour lui celle qu’il avait apprise, le pays des romantiques légendes ranimées par ces pierres noircies et ces