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Page:Wash Irving voyage dans les prairies.djvu/108

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CHAPITRE XIV.


Chasse au daim. — Vie des prairies. — Beau campement. — Bonne fortune du chasseur. — Anecdotes des Delawarcs. — Leurs superstitions.


Quand nous eûmes dépassé la ceinture de bois qui borde la rivière, nous montâmes les collines en nous dirigeant à l’ouest à travers un pays onduleux, couvert de chênes nains et d’un arbre nommé Jack noir. L’œil s’étendait quelquefois au loin sur des sites de coteaux et de vallées, entremêlés de forêts, de bosquets et de bouquets d’arbres. Nous marchions lentement, et ceux qui se trouvaient en tête de la colonne découvrirent quatre daims paissant sur une pente verte à environ un mille de distance. Sans doute ils ne s’étaient pas aperçus de notre approche, car ils continuaient leur repas dans une parfaite tranquillité. Un de nos jeunes hommes obtint du capitaine la permission de les poursuivre, et la troupe s’arrêta et regarda silencieusement la chasse. Le cavalier fit un long circuit et s’avança lentement