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Page:Wash Irving voyage dans les prairies.djvu/287

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charbon, et divers signes hiéroglyphiques, qui, suivant l’interprétation de nos métis, indiquaient que les chasseurs, en quittant ce campement, avaient repris le chemin de leur village.

Sur ce beau site nous fîmes notre halte du milieu du jour. Tandis que nous nous reposions sous les arbres, nous entendîmes, à une assez petite distance, une détonation d’armes à feu, et, bientôt après, le capitaine et le corps principal, que nous avions laissés en arrière deux jours auparavant, débouchèrent du taillis, traversèrent le ruisseau, et furent joyeusement accueillis à notre camp. Le capitaine et le docteur, n’ayant pu retrouver leurs chevaux, avaient été obligés d’aller à pied la moitié du temps ; cependant ils étaient arrivés prodigieusement vite.

Nous reprîmes notre marche, vers une heure, en nous dirigeant à l’est, et en nous approchant obliquement de la Fourche Nord. Il était tard avant que nous eussions trouvé un bon campement ; les lits de ruisseaux étaient à sec, et les Prairies avaient été brûlées en plusieurs places par les chasseurs indiens. Enfin nous trouvâmes de l’eau dans un petit fond d’alluvion, où les bêtes eurent un pâturage tolérable.

Le lendemain matin, il y eut quelques éclairs