Page:Weiss - Biographie universelle ou dictionnaire historique, tome 2.djvu/25

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cui. ( 22 ) ` cnil ~ avait été accordé .fut supprimé, et son apanage déclaré saisissable par ses créanciers. Lors de Pinvasion de la Champagne par les Prussiens, le comte d*Artois commandait un corps de cavalerie composé 'd'émigrés. Après la mort de Louis XVI, il reçut de son frère le titre de lieuten.-géner. du royaume, et partit pour Petersbourg , où il fut ac- cueilli par l'impératr. Catherine, qui lui promit 20,000 hom mes que l'Angleterre devait transpor- ter sur les côtes-de France, Les lenteurs du,»cabi- net britannique ne lui permirent pas de prof‍iter des'oiïres de Catherine., et 'Mousiapn ne parut en 1795 å ltlle-Dieu que pour être témoin des dern. efforts des Vendéens. Condamné dèsflors à Pinac- tion, il f‍ixa sarésidence en Angleterre, où il habita successivem. Edimbourg, Londres et le château d'Hartwel. En 1815, lorsque les armées alliées eurent pénétré dans la France, Monsnaun accourut à Bâle et s'avançá jusqu'à Vesoul, qu'il ne put dé- passer qu'après les stipulat. du 510 u1ars`181lt. ll f‍it son entrée à Paris le 12 avril, au milieu d'une populat, immense accourue sur son passage. Le 15 mai,.il fut nommé -par le roi colonel-gen. des gardes nationales de France, et deux jours après il reprit son anc, titre de colonel-gen. des Suisses et Grisons, Dans la visite qu'il (it plus tard des provinces du ltlidi , partout il fut accueilli avec le plus grand enthousiasme. Au mois de mars 1815, à la nouvelle du débarquement de Napoléon sur les côtes de Provence , ltlousnzun fut envoyé à Lyon pour tenter d'organiser quelques moyens de Parrèter dans sa marche; mais abandonné PQI* les soldats, il n'eut que le temps de se retirer préci- pitamment. Le 16 mars , il accompagna le roi à la chambre, et y prêta serment de f‍idélité a la charte; dans la nuit du 19 au 20, .il quitta Paris, et re- joignit à Gand Louis XVIII , avec leq. il rentra le 2 juillet suiv., au milieu des acçlainaμdcs Pari- siens. Au mois d'agut, il présida le ç0llégQ élf‍lf‍i- toi-al du départem. de la seine, et , dans la Session qui s'ouvríl; immédia`tem,, il assista plus. fois aui séances de la chambre des pairs. ll y parla en fa- veur de MM. de Polignac et de La Bourdonnaye, qui montraient quelq. scrupule a prêter serment à la charte sans restriction; une autre fois il s'op- posa à ce que la chambre votgãt des remercîments au duc d'Angouléme pour sa conduite dans les dé- partem. méridion. « Français, dit-il , prince fran- çais , le duc d'Angouléme peut-il oublier que c'est eontre des Francais égarés qu'il a été forcé de combattre? » Après Pordonn. du 5 sept., llloivsinun cessa'd'intervenir dans les affaires publ. L'assas- sinat du duc de Berri lui rendit quelque inf‍luence dans les conseils, dont jusqu”alors il avait été con- stamment éloigné, et il contribua àla format. du ministère Villèle. A sonavénem. au trône, il prit le nom de Charles X, et iit son entrée à Paris le 16 sept. 182lt. Ce fut ce jour-la qu'il dit : Plus de hallebardes! Son prem. acte fut la suppress. de la censure sur les écrits périodiq. L'indemnité aux émigrés, votée par les deux chambres, fut con- ,vertic en loi le 27 avril 1825. Le 29 mai, Charles X fut sacré dans la basilique de Reims, en présence d'une foule immense accourue de tous les points du royaume. Les partis se turent devant cette cé~ rémonie impos.; ce moment de repos fut nommé la trêve du sacre. Mais en janvier 1828, le ministère Villèle se retire devant des difficultés qu'il ne se sent pas la force .de, vaincre, Le nouveau cabinet accroît par des concessions Pexigence des partis, qui ne voient dans chaque victoire qu'ils rempori tent que le moyen' d'en remporter de nouvelles. Les disputes reIigÉ se; ranimcnt à Pocçasion des jésuites , et lïon put se croire revenu au temps des querelles du jansénisme. Au ministère Martignac succède , le 8 août 1829, un troisième cabinet dont M. de Polignac est nommé présid. Le 2 mars 1855), le roi prononce à Pouvert. des chambres un diši cours dans leq. il rappelle la victoire de Navarin et prédit la conquête d'Alger; mais il* insinue 'en même temps son dessein de_ne point céder agir demandes de Fopposition. Ijadresse leu réponse au discours de la couronne, vptëe par 221 députés, avertit le roi que son ministère n'a pas la confiance, Charles X, immuable dans ses résolut.,proroge la chambre, dont plus tard il prononce la dissolut. ; mais les nouv. élections, loin delfaiïaíblir, fortíf‍ient encore Popposit, C'estalors qu'est agitée au conseil la question des coups-çfétat, et le 25 juillet sont signées les grdonnances 'dont la publicat. soulève Paris.,De St-Cloud Charles X se rend à Rambouillet 5 il y signe, le 2 aout, son abdication, et fait abdi- quer le duc djtngoulème en faveur du duc de Bordeaux gfçt; guelq, jours après, escorte par des cornmiss.rdu gouvernement provisoire, il se dirige lf‍lf‍lieff‍lef‍lt SHP Chsfbf‍iurai Di! il ff‍lmbf‍lfqlie le 19 pour lyingleterre. Après avoir habité successivem, le château de Ludworth et celui d'Édímbourg, il quitta l'Anglelerre en 1852 pour aller §'établir Q Prague. ll mourutà Corítz d”une attaque de çhpa, im,-le 6 MY- 1856. âgé de 79 ans et 28 murs.

  • QHABLES DE FRANCE, 2° f‍ilë sie Hlilippe-le=

H=1rdi;né en 12?0› @Ut G" ërf‍ibf‍lsf‍l les comtés de Valois , d'Alençou et*du Perche en Parisis, et (ut investi en 1285 du vain titre de roi d'Aragon, aμq, le pape Boniface Vlll ajouta celui de vicaire du St-siège, quelques exploits en Italie lui valurent le Sllf‍lwm de Déffmswf de l'Éalise. Envoyé vers 1520 par Charles-le-Bel , son neveu, pour enlever la Guienne et la Flandre au roi d?Angleterre Ri- chard Il, il contribua, par la prise de plus. villes, à accélérer la paix qui, peu de temps après, fut conclue entre le roi de France etsa sœur Isabelle, reine d'Angleterre. ll mourut Pannée suivante à Nogent, laissant, de la prem. de ses trois femmes, Marguerite de Sicile, un iils qui monta sur le trône de France sous le nom de Philippe Vl, dit de Valois. CHARLES II, dit le Mauvais, roi de Navarre, comte d'Evreux, né en 1552, f‍ils et héritier de Jeanne de France et de Philippe lll , fut couronné en 1550 après la mort de son père, et signala son avénement au trône par la rigueur avec laquelleil réprima une révolte qui venait d'éclater dans ses