demi-tons, celle de la note sensible n’en compte que six :
Il a été question, dans le chapitre précédent, du caractère attractif, nerveux, de cette note sensible. Ce caractère se trouve encore intensifié du fait de ces sept demi-tons, d’où résulte le sentiment d’instabilité, de recherche d’un point d’appui, de mouvement, qui prête à un intervalle consonant l’agitation d’une dissonance :
Comme une dissonance, la quinte doit descendre et la note sensible monter d’un degré.
Considérons maintenant le rapport des degrés de la gamme avec les intervalles.
Trois degrés ont le sentiment du repos : la tonique absolument ; dominante et sous-dominante, relativement.
Il fut de mode, il y a quelques années, de finir une composition en s’arrêtant tout court en pleine période, sans autre souci de prendre congé. L’exemple venait d’apprentis dramaturges empêtrés dans une inextricable situation. « Comment en sortir ? — Un moyen bien simple, baisser le rideau. »
Et cela s’appelait une tranche de vie. Quand on ne sait comment finir, mieux vaut ne pas commencer.