Ils n’admettaient pas la rencontre, « car, disaient-ils, une seule dissonance est permise, celle-ci au contact du quatrième et du cinquième degré, fa-sol ».
En dépit de son infirmité, Beethoven était doué d’une sensibilité supérieur à celle de ces messieurs ; poète, il devinait.
Accord de septième diminuée. ↔ C’est cette septième sensible en mineur.
Arrêtons-nous, et étudions curieusement l’assemblage de ces trois tierces mineures, dont les degrés se trouvent à égale distance les uns des autres, et dont chacun est doublé d’un synonyme.
Nous appelons enharmoniques les notes qui, orthographiées différemment, occupent la même place sur le clavier, telles ut ♯ et ré ♭, ré ♯ et mi ♭, la ♭ et sol ♯, si ♭ et la ♯, etc…
Or, examinons les effets de l’enharmonie sur la septième diminuée qui, suivant qu’on prend, tour à tour, chacun de ses degrés pour dissonance, d’accord fondamental devient premier, second, troisième renversement :