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VI

Après un arrêt de trois heures dans la gare, le train se remet en route. On a débouclé les musettes, absorbé les provisions pour se distraire. Les sous-offs ont couru de-ci de-là dans la ville pour ravitailler de nouveau les hommes. Les jambonneaux, les pâtés, les miches de pain abondent.

L’après-midi se passe. Le train court toujours à travers la campagne, avec des arrêts dans de petites villes inconnues. Les hommes font des rétablissements pour se hisser à la hauteur des hublots. Voici qu’on traverse un fleuve.