Page:Yver - Mirabelle de Pampelune.djvu/96

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

XII

Le même soleil d’avril qui baigne le front et fait fumer les tranchées humides entre Nieuport et les Vosges se glisse aussi dans la rue du Cherche-Midi et lance un beau rayon dans la boutique de M. Duval, où des Assernes a fait son apparition de printemps.

— Le communiqué n’est pas mauvais, dit le libraire, mais voilà que ces brigands ont empoisonné nos pauvres soldats par leurs gaz asphyxiants dans le secteur d’Ypres.

— Parle-t-on de la Lorraine ? interroge Louise, qui fait une addition à la caisse.

Mais des Assernes couvre sa voix :