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Pierre à la Baronne.
1er juin.
Chère marraine,
J’ai relu vingt fois votre lettre, bien que, à chaque fois, il me semblât que la pensée s’en infiltrât en moi comme un filet d’eau glacée.
Je vais aller vous voir… À bientôt.
Votre filleul,
pierre.
La Baronne à Pierre.
1er juillet.
Ainsi, mon cher enfant, la pensée de revoir la vieille amie qui vous a servi de mère, la pensée de la réconforter par votre présence, d’apporter un peu de joie à son foyer vide, rien de tout cela n’a pu vous décider à franchir la distance qui sépare Paris de Pavillon, et votre marraine de Friquette ?