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Page:Zéliqzon - Dictionnaire des patois romans de la Moselle, œuvre complète, 1924.djvu/131

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Breudon [brœ̨dõ M, N], s. m. — Bridon.

Breuheū [brœ̨γœ̄.. S], s. m. — Instrument qui sert à broyer le chanvre. Voir Brīhu.

Breuhhe [brœ̨χ.. M, I, P, brœ̨χ-brǫχ N, brus-brus̆ F, broχ S, V], s. f. — 1o Brosse. 2o Partie du râteau qui est munie de dents N.

Breuhhieu [brœ̨χyœ̨.. M, I, P, N, brus̆i F, brǫχi S, broχye, -yœ V], v. tr. — Brosser.

Breuhhīf [brœ̨χīf.. M, I, P, F], adj. — Qui n’est pas friand, qui mange de tout.

Breuhhiou [brœ̨χyu-brœ̨χyǫw.. M, I, P, N], s. m. — Brosseur.

Breuhhon [brœ̨χõ P], s. m. — Buisson. Voir Bohhon.

Breuhhou [brœ̨χu-brœ̨χǫw.. M, I, P, N], adj. — Difficile, exigeant ; gourmand. Nate vèche at breuhhāwe, notre vache met le nez sur le fourrage sans le manger.

Breuhi [brœγi.. S], v. tr. — Briser. Voir Brīhieu.

Breujeū, voir Breuheū.

Breuji, voir Breuhi.

Breukegnād, voir Breuskegnād.

Breukenè [brœ̨knę Verny], v. intr. — Manger les jeunes pousses. Se dit de la chèvre.

Breuklate [brœ̨klat M, bręklǫt I, P], s. f. — Femme qui traite les maladies par l’examen des urines.

Breulanje [brœ̨lãs̆ M, I, N], n. pr. — Brulange, vill. de l’arr. de Forbach.

Breulat [brœ̨la M, N, S, brœ̨lǫ I, P, (brelǫ V)], s. m. — 1o Brûle-gueule (pipe). 2o Brûlot, eau-de-vie brûlée avec du sucre.

Breulāye [brœ̨lǟy M, N], s. f. — Tarte faite à la hâte pendant qu’on chauffe le four.

Breule [brœl gén. (brēl V)], s. f. — 1o Odeur répandue par une chose brûlée. 2o Incendie V. 3o Maladie de la vigne.

Breuler [brœ̨lēⁱ.. gén. (brēlę-bęrlę V)], v. tr. — Brûler. Qua ’l è d’ l’èrjant, cè li breule lè keuhhe, i n’ sèreūt l’ wèder, quand il a de l’argent, cela lui brûle la cuisse, il ne pourrait le garder. Ç’ que n’at m’ por meu, j’ lèhhe ~, ce qui n’est pas pour moi, je laisse brûler. — I faut lèyi ~ ç’ qui n’ keut m’ por zou, il faut laisser brûler ce qui ne cuit pas pour soi (il ne faut pas nous occuper de ce qui ne nous regarde pas) S.

Breuler [brœ̨lę̄ⁱ Novéant], v. intr. — Crier.

Breulou-de-mauhon [brœ̨lu d’ mōγõ M, I, P], s. m. — Brûleur de maison, incendiaire.

Breulūre [brœ̨lǖr-brœ̨lœ̨r.. M, I, P, N, S, brelīr V], s. f. — Brûlure.

Breuque [brœ̨k S], s. f. — Brique. Voir Brique.

Breuse [brœ̨s M, N], s. f. — Endroit où l’on ne peut passer.

Breusiād [brœ̨zyǟ N], s. m. — Bousilleur. Voir Beusiād.

Breusieu [brœ̨zyœ̨.. M, I, P, N], v. intr. — Se briser. Se dit du blé qui, après avoir été mouillé par la pluie, s’échauffe par l’ardeur du soleil et dont l’épi se brise facilement.

Breuskegnād [brœ̨skȩñǟ M, N, brœ̨skęñā I, P, brœ̨kœ̨ñā S], s. m. — Qui travaille mal, qui ne fait que s’embrouiller.

Breuskegneu [brœ̨skȩñœ̨ M, N, brœ̨skęñę I, P, brœ̨skȩñi S], v. intr. — 1o Tatillonner. 2o Mal travailler. Se dit surtout d’un homme qui s’occupe du ménage et qui néglige son propre travail. Voir Bresieu.

Breutîn [brœ̨tĩ Attilloncourt], s. m. — Feuille de l’aubépine. Voir Brotat.

Breuvḗje [brœ̨vēs̆.. M, I, P, N, S, brovēs̆ V], s. m. — Breuvage.