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Page:Zéliqzon - Dictionnaire des patois romans de la Moselle, œuvre complète, 1924.djvu/28

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— VIII —

du groupe dialectal parlé au sud-ouest et se bornent en somme au traitement des terminaisons latines -ARE et -ATA.

Le vocable qui se trouve en tête de chaque article appartient donc au patois messin. Entre parenthèses se trouve le même mot, suivi des formes telles qu’elles se présentent dans les autres groupes, cette fois dans la transcription de Bœhmer. Pour ne pas trop surcharger le Dictionnaire, nous nous bornerons, quand les divergences ne sont pas trop prononcées, à transcrire la forme messine en caractères phonétiques. Les linguistes sauront trouver dans les ouvrages indiqués à la bibliographie toutes les explications qui concernent les désinences telles qu’elles se présentent dans les groupes de patois autres que le messin. Cependant, les mots qui, par leur initiale ou leur terminaison, diffèrent sensiblement de la forme messine, ainsi que ceux qui commencent ou se terminent par CH ou J, correspondant à HH ou à H sonore, initiale ou finale, se trouvent à leur place alphabétique avec renvoi au mot type. Nous voulons par là éviter des difficultés au lecteur, Pour assigner un mot à un groupe de patois, il fallait qu’il fût en usage dans plusieurs localités de ce groupe, situées dans plusieurs directions.

La majeure partie des mots se rencontre dans tous les groupes de patois. Si un mot représenté dans un ou plusieurs groupes ne se trouve pas noté pour les autres, c’est qu’il ne nous a pas été communiqué ou que nous ne l’avons pas rencontré lors de nos recherches faites dans la contrée.

Dans chaque groupe de dialectes, nous avons pu nous assurer le concours désintéressé de collaborateurs des plus zélés. Qu’il me soit permis d’exprimer ma reconnaissance en première ligne à mon ami M. l’abbé Thiriot, qui a mis de riches matériaux à ma disposition et qui a revu tout le travail avant l’impression. Pour le groupe du nord-ouest, M. Leclère, de Fontoy, et M. Perruchot, d’Aumetz, nous ont fourni des notes très précieuses. Pour le patois du Pays-Haut, M. Viville, ainsi que M. L. Maujean, nous ont communiqué des matériaux considérables, et ce dernier nous a documenté en outre sur le parler de son village natal, Destry, et sur le patois si intéressant de Landroff. À M. Dosdat, qui a relu aussi une partie du manuscrit, nous devons de nombreux