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LE BOUTE-CHARGE

connaissons cette chanson-là. Allons, arrive ici. Et ta couverture ?

— Je ne l’ai pas apportée.

— Pas apporté sa couverture ! Qu’est-ce qu’il t’apprend donc, ton camarade de lit ? Ah ! ces pierrots d’aujourd’hui !… Mets-toi ici, entre Macabiou et moi. Macabiou, passe lui un peu de ta couverture.

Et à deux, ils parviennent à me couvrir.

— Qu’est-ce que tu as fait, pierrot ?

— C’est le brigadier de semaine qui m’a puni…

— Connu : malpropreté des écuries ; je le sais par cœur, ce motif-là.

— Mais comment faites-vous pour introduire des couvertures ici ?… Et vous fumez ! On vous a pourtant bien inspectés tout à l’heure.

— Ah ! dam, on risque le tout pour le tout : une couverture et du tabac contre huit jours de plus. »

Et il m’explique… Que de fois je les vis exécuter, dans la suite, ces trucs ingénieux du malheureux condamné à déserter son lit. Et si