jamais… Vrai, j’aime encore mieux gâcher mon plâtre.
Puis, s’adressant à l’instituteur, de son air gai :
— Oh ! monsieur Froment, je vous en ai fait, des misères ! Je ne pouvais pas rester en place, je me souviens des jours où je révolutionnais toute la classe. Heureusement, Charles était un peu plus raisonnable que moi.
— Bien sûr, dit Charles en s’égayant à son tour, seulement je finissais quand même par te suivre, ne voulant pas être pris pour un chapon ou une bête.
Et Auguste conclut :
— Bêtes, oh ! non, nous n’étions que des mauvaises têtes et des paresseux… Aujourd’hui, monsieur Froment, nous vous faisons toutes nos excuses. Et je suis avec vous, moi, je trouve que, si Jules a des dispositions on doit le pousser. Que diable ! il faut être avec le progrès.
Ces paroles causèrent un grand plaisir à Marc, qui dut s’en contenter, ce jour-là, remettant à plus tard le soin de décider complètement le père et la mère. Il continua de s’entretenir un instant avec Auguste, auquel il conta qu’il avait vu la veille sa fiancée, Angèle Bongard, une petite personne qui semblait décidée à se débrouiller, dans la vie. Et, voyant le jeune homme rire de nouveau, très flatté, il voulut poursuivre son expérience, savoir où en était aussi cet ancien élève, sorti de ses mains, sur la question qui le passionnait.
— Fernand Bongard, le frère d’Angèle, Fernand qui a épousé votre sœur Lucile, vous vous souvenez, n’est-ce pas ? quand il était chez moi, avec vous deux…
Les deux frères furent remis en joie.
— Oh ! Fernand, en voilà un qui avait la caboche dure !
— Eh bien ! Fernand, dans cette malheureuse affaire