est une petite maison, vrai chef-d’œuvre
d’architecture érotique. Figurez-vous
d’abord un vaste et superbe bosquet
où sont rassemblés les plus rares
arbustes de toutes les parties du monde.
Des allées qu’un heureux mais savant
désordre a ménagées, n’ont rien ôté à
la nature de ces formes originales qui
flatent l’œil, émeuvent le sentiment.
Des monticules ont été exhaussées et
forment les perspectives les plus pittoresques.
Rien surtout n’est admirable
comme l’ombrage que procure un
massif d’un double rang de superbes
hêtres au milieu desquels est situé
l’asyle solitaire où vont s’abymer, dans
des torrens de volupté, les couples
heureux que les tendres amies y rassemblent.
On n’y arrive qu’à travers
un labyrinthe d’allées, dont il faut
avoir l’itinéraire pour saisir la véri-
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