Page:Zorrilla - Don Juan Tenorio, trad. Curzon, 1899.djvu/114

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BRIGIDA

Je crois bien qu’il est intéressant, et beaucoup ! — Il s’est donné assez de mal pour cela, le malheureux !

DOÑA INÈS

Qui ?

BRIGIDA

Don Juan.

DOÑA INÈS

Le Ciel, m’assiste ! Qu’entends-je ? C’est Don Juan qui me l’envoie ?

BRIGIDA

Supposé qu’oui…

DOÑA INÈS

Oh ! moi je ne dois pas le prendre.

BRIGIDA

Pauvre jeune homme ! Lui faire ainsi affront, serait le tuer.

DOÑA INÈS

Que dis-tu là ?

BRIGIDA

Si vous ne prenez pas ce livre d’Heures, vous lui donnez un tel chagrin qu’il en tombera malade, je le vois d’ici…

DOÑA INÈS

Ah ! non, non ; de cette manière, je le prendrai.