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Un ordre ! Mais ce sont de pareils ordres qui ruinent un peuple ! Calcule-t-on le nombre des défenseurs quand le deuil est infini ? Sépare-t-on pour la mort ceux qu’unit le même danger ? J’exige que vous fassiez place à tous. |
Un ordre ! Mais ce sont de pareils ordres qui ruinent un peuple ! Calcule-t-on le nombre des défenseurs quand le deuil est infini ? Sépare-t-on pour la mort ceux qu’unit le même danger ? J’exige que vous fassiez place à tous. |
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Je ne puis. |
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Il a suivi vos chefs au bout du monde. |
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Il s’est battu sous les pôles, dans le désert et sur la mer. |
Il s’est battu sous les pôles, dans le désert et sur la mer. |
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Trois fois, il traversa l’Europe entière, |
Trois fois, il traversa l’Europe entière, |
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En une effrayante tempête |
En une effrayante tempête |
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De drapeaux fous et d’aigles d’or et de lumières ! |
De drapeaux fous et d’aigles d’or et de lumières ! |
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Est-ce à lui qu’on refuse l’entrée d’Oppidomagne ? |
Est-ce à lui qu’on refuse l’entrée d’Oppidomagne ? |
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L’OFFICIER |
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::À tous ceux qui vous suivent. |
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Version du 16 décembre 2012 à 07:55
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Un ordre ! Mais ce sont de pareils ordres qui ruinent un peuple ! Calcule-t-on le nombre des défenseurs quand le deuil est infini ? Sépare-t-on pour la mort ceux qu’unit le même danger ? J’exige que vous fassiez place à tous.
L’OFFICIER
Je ne puis.
Hérénien s’approche du cadavre de son père et lui découvre le visage et le torse.
HÉRÉNIEN
Pendant vingt ans, celui-ci fut soldat.
Il a suivi vos chefs au bout du monde.
Il s’est battu sous les pôles, dans le désert et sur la mer.
Trois fois, il traversa l’Europe entière,
En une effrayante tempête
De drapeaux fous et d’aigles d’or et de lumières !
Est-ce à lui qu’on refuse l’entrée d’Oppidomagne ?
L’OFFICIER
À tous ceux qui vous suivent.