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« ''Dans l’état critique des affaires, depuis le départ de notre envoyé de Kaboul, le gouverneur-général a senti de quelle importance il était de prendre des mesures immédiates pour arrêter les progrès rapides de l’influence étrangère et de l’agression qui menaçait notre propre territoire.
« ''Dans l’état critique des affaires, depuis le départ de notre envoyé de Kaboul, le gouverneur-général a senti de quelle importance il était de prendre des mesures immédiates pour arrêter les progrès rapides de l’influence étrangère et de l’agression qui menaçait notre propre territoire.


L’attention du gouverneur-général a été naturellement appelée, dans cette conjoncture, sur la position et les droits de shah Shoudjâ-Oul-Moulk'', qui, tant qu’il avait eu le pouvoir entre les mains, avait cordialement accédé aux mesures de résistance combinée que le gouvernement anglais avait jugé nécessaire d’adopter à cette époque contre les ennemis du dehors, et qui, lors de l’usurpation de son empire par les chefs actuels, avait trouvé dans nos domaines un honorable asile.
« ''L’attention du gouverneur-général a été naturellement appelée, dans cette conjoncture, sur la position et les droits de shah Shoudjâ-Oul-Moulk'', qui, tant qu’il avait eu le pouvoir entre les mains, avait cordialement accédé aux mesures de résistance combinée que le gouvernement anglais avait jugé nécessaire d’adopter à cette époque contre les ennemis du dehors, et qui, lors de l’usurpation de son empire par les chefs actuels, avait trouvé dans nos domaines un honorable asile.


« Il avait été clairement établi, d’après les renseignemens fournis par divers officiers qui avaient visité l’Afghanistan, que les chefs Barekzaïs, par suite de leur désunion et de leur impopularité, ne pouvaient devenir, dans aucune circonstance, d’utiles alliés à notre gouvernement, ou nous aider dans les mesures justes et nécessaires qu’exigeait la défense de nos intérêts nationaux. Néanmoins, aussi long-temps que ces chefs s’abstinrent d’actes nuisibles à nos intérêts et à notre sécurité, le gouvernement anglais reconnut et respecta
« Il avait été clairement établi, d’après les renseignemens fournis par divers officiers qui avaient visité l’Afghanistan, que les chefs Barekzaïs, par suite de leur désunion et de leur impopularité, ne pouvaient devenir, dans aucune circonstance, d’utiles alliés à notre gouvernement, ou nous aider dans les mesures justes et nécessaires qu’exigeait la défense de nos intérêts nationaux. Néanmoins, aussi long-temps que ces chefs s’abstinrent d’actes nuisibles à nos intérêts et à notre sécurité, le gouvernement anglais reconnut et respecta

Version du 13 juillet 2016 à 10:43

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envoie. Cependant les desseins ultérieurs de la Perse, en tant qu’ils pouvaient affecter les intérêts du gouvernement anglais, se sont manifestés de plus en plus ouvertement par la succession des évènemens. Le gouverneur-général a récemment acquis la certitude, par une dépêche officielle de M. Mac-Neill, envoyé de sa majesté, que son excellence a été obligée, par le refus d’obtempérer à ses justes demandes et par un manque systématique d’égards et de respect envers lui, de quitter la cour du shah et de déclarer publiquement que toute communication avait cessé entre les deux gouvernemens. La nécessité où se trouve placée la Grande-Bretagne de regarder la marche des armées persanes dans l’Afghanistan comme un acte d’hostilité envers elle, a été également communiquée au shah d’une manière officielle, d’après les ordres exprès du gouvernement de sa majesté.

Les chefs du Kandahar (frères de Dost-Mohammed-Khan de Kaboul) ont avoué leur adhésion à la politique de la Perse, ainsi que la pleine et entière connaissance que cette politique était en opposition avec les droits et les intérêts de la nation anglaise dans l’Inde, et ils ont donné ouvertement leur concours aux opérations dirigées contre Hérat.

« Dans l’état critique des affaires, depuis le départ de notre envoyé de Kaboul, le gouverneur-général a senti de quelle importance il était de prendre des mesures immédiates pour arrêter les progrès rapides de l’influence étrangère et de l’agression qui menaçait notre propre territoire.

« L’attention du gouverneur-général a été naturellement appelée, dans cette conjoncture, sur la position et les droits de shah Shoudjâ-Oul-Moulk, qui, tant qu’il avait eu le pouvoir entre les mains, avait cordialement accédé aux mesures de résistance combinée que le gouvernement anglais avait jugé nécessaire d’adopter à cette époque contre les ennemis du dehors, et qui, lors de l’usurpation de son empire par les chefs actuels, avait trouvé dans nos domaines un honorable asile.

« Il avait été clairement établi, d’après les renseignemens fournis par divers officiers qui avaient visité l’Afghanistan, que les chefs Barekzaïs, par suite de leur désunion et de leur impopularité, ne pouvaient devenir, dans aucune circonstance, d’utiles alliés à notre gouvernement, ou nous aider dans les mesures justes et nécessaires qu’exigeait la défense de nos intérêts nationaux. Néanmoins, aussi long-temps que ces chefs s’abstinrent d’actes nuisibles à nos intérêts et à notre sécurité, le gouvernement anglais reconnut et respecta