« Page:Doucet - Moïse Joessin, 1918.djvu/50 » : différence entre les versions

La bibliothèque libre.
(Aucune différence)

Version du 17 octobre 2017 à 21:53

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— 48 —

EPITAPHE

Ci-git Joessin, de la Pinière,
Qui dort en son dernier repos.
N’insultez pas à sa poussière,
Elle frémirait sur ses os.

Et son vieux corps, hargneux et digne,
De sa main, qui tant étouffa
De gargotons, vous ferait signe
Vers la « vallée à Josephat. »

Ce serait pour faire comprendre
Qu’il vous espère et vous attend.
Le jour que renaîtra sa cendre,
À l’heure du grand jugement.

C’est qu’il ne connut pas la crainte,
Le brave, durant son vivant ;
Il ne proférait pas de plaintes,
Dans sa misère, aux quatre vents.