« Page:Martinesisme, Willermosisme, Martinisme et Franc-Maçonnerie.djvu/46 » : différence entre les versions
Contenu (par transclusion) : | Contenu (par transclusion) : | ||
Ligne 5 : | Ligne 5 : | ||
{{Taille|{{droite|Paris, le 19 janvier 1899.|2}}|90}} |
{{Taille|{{droite|Paris, le 19 janvier 1899.|2}}|90}} |
||
{{interligne|0.5em}} |
{{interligne|0.5em}} |
||
{{g|{{Taille|{{sc|Mon cher |
{{g|{{Taille|{{sc|Mon cher Docteur,}}|90}}|6}} |
||
{{interligne|0.5em}} |
{{interligne|0.5em}} |
||
{{Taille|Je ne vois aucun inconvénient à vous répéter aujourd’hui par écrit ce que je vous ai dit dernièrement de vive voix à propos d’Henri Delaage. J’ai eu de fréquentes relations avec lui de 1860 à 1870, et je me souviens qu’il m’a souvent parlé de son grand-père le ministre Chaptal, et de Saint-Martin (le philosophe inconnu), que son grand-père connaissait particulièrement. Il s’était occupé aussi lui-même, avec M. Matter, de la doctrine du Martinisme, sur laquelle ce dernier auteur a publié un ouvrage à la Librairie académique Didier, où je l’ai aussi quelquefois rencontré.|90}} |
{{Taille|Je ne vois aucun inconvénient à vous répéter aujourd’hui par écrit ce que je vous ai dit dernièrement de vive voix à propos d’Henri Delaage. J’ai eu de fréquentes relations avec lui de 1860 à 1870, et je me souviens qu’il m’a souvent parlé de son grand-père le ministre Chaptal, et de Saint-Martin (le philosophe inconnu), que son grand-père connaissait particulièrement. Il s’était occupé aussi lui-même, avec M. Matter, de la doctrine du Martinisme, sur laquelle ce dernier auteur a publié un ouvrage à la Librairie académique Didier, où je l’ai aussi quelquefois rencontré.|90}} |
Version du 27 septembre 2020 à 16:33
c’est à ses intimes seuls qu’il se plaisait à parler à cœur ouvert du Martinisme, dont la tradition lui avait été transmise par l’intermédiaire de son grand-père, M. de Chaptal, initié lui-même par Saint-Martin. La lettre suivante justifiera et prouvera notre dire.
Je ne vois aucun inconvénient à vous répéter aujourd’hui par écrit ce que je vous ai dit dernièrement de vive voix à propos d’Henri Delaage. J’ai eu de fréquentes relations avec lui de 1860 à 1870, et je me souviens qu’il m’a souvent parlé de son grand-père le ministre Chaptal, et de Saint-Martin (le philosophe inconnu), que son grand-père connaissait particulièrement. Il s’était occupé aussi lui-même, avec M. Matter, de la doctrine du Martinisme, sur laquelle ce dernier auteur a publié un ouvrage à la Librairie académique Didier, où je l’ai aussi quelquefois rencontré.
Veuillez agréer, je vous prie, mon cher Docteur, l’expression de mes sentiments les plus sympathiques et les plus dévoués.
Voici de plus, deux extraits très caractéristiques de Delaage, au sujet de l’origine de son initiation personnelle.
Homme de tradition, nous nous rattachons, par toutes les fibres du cœur, aux sublimes institutions du Christianisme [1].
La tradition, ou connaissance profonde de Dieu, de
- ↑ Delaage, Doctrine des Sociétés secrètes, Paris, 1852. p.7.