Aller au contenu

« Page:Larguier - L'an mille, 1937.djvu/160 » : différence entre les versions

La bibliothèque libre.
 
 
État de la page (Qualité des pages)État de la page (Qualité des pages)
-
Page corrigée
+
Page validée

Dernière version du 26 février 2021 à 22:01

Cette page a été validée par deux contributeurs.

— Que savez-vous ? demanda-t-il froidement.

— Voici, monsieur le président, elle est la fille d’un homme que les révolutionnaires vénèrent comme un saint et un martyr. De plus, elle est l’amie de Jacques Santeuil, chez qui elle est allée il y a trois jours.

— J’ignorais cela, dit le ministre.

— Oh ! reprit le préfet, c’est sans doute tout à fait innocent… L’agitateur est probablement un ami de sa famille, et cela n’a certainement pas beaucoup d’importance, mais j’ai voulu vous le dire…

— Vous avez bien fait, Aubert, je tirerai la chose au clair. À demain.

— À demain, monsieur le président.

Dans le parc du palais présidentiel, Dominique Dorval s’assit sur un banc. Il était atterré, et à présent qu’il était seul, il ne songeait pas à tricher. Hélène ?… Elle ? C’était impossible, et