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Schœnbrunn. – Restez avec moi : je donnerai
Schœnbrunn. – Restez avec moi : je donnerai
une grande bataille, et vous verrez
une grande bataille, et vous verrez
ce que c’est qu’une bataill. – Non, non,
ce que c’est qu’une bataille. – Non, non,
Sire, je vous remercie, je ne suis pas curieux.
Sire, je vous remercie, je ne suis pas curieux.
– Ah ! vous êtes un badaud ! Vous
– Ah ! vous êtes un badaud ! Vous

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les pistolets de l’empereur

Majesté toussait toujours un peu. M. Corvisart, à son arrivée à Schœnbrunn, assistait à la toilette et au coucher de l’Empereur. Il resta trois jours, après lesquels il demanda à l’Empereur de retourner en France : « Comment ! vous voulez partir déjà ? Est-ce que vous vous ennuyez ? – Non, Sire, mais je préférerais être à Paris qu’à Schœnbrunn. – Restez avec moi : je donnerai une grande bataille, et vous verrez ce que c’est qu’une bataille. – Non, non, Sire, je vous remercie, je ne suis pas curieux. – Ah ! vous êtes un badaud ! Vous voulez aller à Paris pour tuer vos pauvres malades en détail ! »

Et M. Corvisart partit le lendemain.


L’Empereur[1] avait confié à ma surveillance toutes les armes de guerre, et j’avais

  1. À partir de cet endroit, l’écriture n’est plus de la main de Roustam.