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'''Merl''', s. m., engrais de rivage, cf. {{abréviation|cymr.|cymrique}} marl (empr. ag.). Empr. fr. (picard merle) < bas-lat. margila<ref>D’où al. ''mergel'', ag. ''marl'', fr. ''marle'' > ''marne''.</ref>, lui-même d’un gaul. marga. |
'''Merl''', s. m., engrais de rivage, cf. {{abréviation|cymr.|cymrique}} marl (empr. ag.). Empr. fr. (picard merle) < bas-lat. margila<ref>D’où al. ''mergel'', ag. ''marl'', fr. ''marle'' > ''marne''.</ref>, lui-même d’un gaul. marga. |
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'''Mern''' (V., C), s. f., dîner : variante de méren. |
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'''Merrad''', adv., apparemment : la variante ''merc’had'' (V.) semble indiquer un rapport avec ''merzout'' (cf. ''armerc’h'') ; mais, d’autre part, la forme ''mohad'' (V.) pour ''morhad'' est difficile à séparer de la locution ''moarvad'' (L., C), abrégée de ''mé oar oâd'' « je sais bien ». Série de confusions peu claires dues à l’étymologie populaire. — Loth. |
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'''Merveṅt''', s. m., vent de sud-ouest : exactement « le grand vent » (d’Arb.), |
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Version du 14 janvier 2022 à 10:35
Merc’h, s. f., fille, corn. myrch, cymr. merch, etc. : d’un celt. *merg-eka, qui est comme un diminutif par rapport au lit. merg-à « jeune file » ; cf. aussi sk. màr-ya et mar-ya-kâ « jeune garçon », gr. μεῖραξ et gael. smarach id. (et br. mâb venu d’un celt. *mago-qo ???).
Merc’her, s. m., mercredi. Empr. lat. Mercurii (dies).
Merc’hoden, s. f., poupée : dér. de merc’h.
Mériénen, s. f., fourmi, mbr. merien, cymr. myr-ion et myr (singul. myr-ion-en), cf. vir. moirb id. : d’un celt. *mor-yon-, cf. vsl. mra-cija, gr. μύρ-μηξ (lat. for- mica, sk. vamrâ, ags. mÿre et mire, etc.[1]).
Merl, s. m., engrais de rivage, cf. cymr. marl (empr. ag.). Empr. fr. (picard merle) < bas-lat. margila[2], lui-même d’un gaul. marga.
Mern (V., C), s. f., dîner : variante de méren.
Merrad, adv., apparemment : la variante merc’had (V.) semble indiquer un rapport avec merzout (cf. armerc’h) ; mais, d’autre part, la forme mohad (V.) pour morhad est difficile à séparer de la locution moarvad (L., C), abrégée de mé oar oâd « je sais bien ». Série de confusions peu claires dues à l’étymologie populaire. — Loth.
Mervel, vb., mourir : dér. de marv > marô.
Merveṅt, s. m., vent de sud-ouest : exactement « le grand vent » (d’Arb.), ou « le vent de mer » (Loth). V. sous meûr, môr et gwefit.
Merzout, vb., apercevoir, cf. cymr. ar-merth-u et dar-merth-u « pourvoir ». — Aucune étymologie bien satisfaisante.
Mésa (C, T.), faire paître les bestiaux : pour *maesa, dér. de mbr. maes, soit « mener aux champs » ; ou de 1 méz « pâture ». V. sous î et 4 méz.
Meski, vb., mêler, cymr. mysg-u, vir. mesc-aim « je môle » ; cf. sk. mlmikç-a-ti « il môle », gr. μισγ-ειν, lat. mise-ère, al. misch-en, etc. (rac. à amplifications variées MIK MIKS MISK).
Meski, s. m., moule (coquillage}. Empr. lat. altéré musculus.
Mesper, s. m., nèfle. Empr. lat. mespilum.
Métou, s. m., milieu : aucun rapport possible avec la rac. MEDH, qu’on trouvera sous émesk, sauf peut-être une contamination de sens ; mais la locution é métou « au milieu » pourrait être à meṅt ce que la locution akétaou = égétaou est à keht. V. tous ces mots. — Loth.
Meûd, s. m., pouce, mbr. meut, cymr. maut > bawd id. : suppose un celt.