« « Va-t’en, me dit la bise » » : différence entre les versions

La bibliothèque libre.
Contenu supprimé Contenu ajouté
Aucun résumé des modifications
Ligne 1 : Ligne 1 :
{{TextQuality|100%}}
{{TitrePoeme|[[Les Chansons des rues et des bois]]|Victor Hugo|Va-t’en, me dit la bise}}
<pages index="Hugo - Œuvres complètes, Impr. nat., Poésie, tome VII.djvu" from=287 to=287 header=1 current="{{sc|Nivôse}}. I" />

[[Catégorie:Poèmes de Victor Hugo]]
<div class="verse">
{{DEFAULTSORT:Va t en me dit la bise}}
<pre>

I

Va-t'en, me dit la bise.
C'est mon tour de chanter. -
Et, tremblante, surprise,
N'osant pas résister,

Fort décontenancée
Devant un Quos ego,
Ma chanson est chassée
Par cette virago.

Pluie. On me congédie
Partout, sur tous les tons.
Fin de la comédie.
Hirondelles, partons.

Grêle et vent. La ramée
Tord ses bras rabougris ;
Là-bas fuit la fumée,
Blanche sur le ciel gris.

Une pâle dorure
Jaunit les coteaux froids.
Le trou de ma serrure
Me souffle sur les doigts.</pre>
</div>

[[Catégorie:Victor Hugo]]

Version du 22 novembre 2011 à 17:40

Nivôse. I
Œuvres complètes : Les Chansons des rues et des boisOllendorf30 (p. 273).


I


— Va-t’en, me dit la bise,
C’est mon tour de chanter. —
Et, tremblante, surprise,
N’osant pas résister,
 
Fort décontenancée
Devant un Quos ego,
Ma chanson est chassée
Par cette virago.

Pluie. On me congédie
Partout, sur tous les tons.
Fin de la comédie,
Hirondelles, partons.

Grêle et vent. La ramée
Tord ses bras rabougris ;
Là-bas fuit la fumée,
Blanche sur le ciel gris.

Une pâle dorure
Jaunit les coteaux froids.
Le trou de ma serrure
Me souffle sur les doigts.


3 octobre.

Attention : la clé de tri par défaut « Va t en me dit la bise » écrase la précédente clé « va-t'en, me dit la bise ».