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me dites que tel songe, « plein d’un tas
me dites que tel songe, « plein d’un tas
de choses révoltantes », <ref>Il y a là-dessus un mot bien terrible de Sophocle
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et presque impossible à traduire:
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<poem>::Πολλοί γάρ ήόη κάν όνείρασι βροτών
<poem>Πολλοί γάρ ήόη κάν όνείρασι βροτών
::Μητρί ξυνευνάσθησαν …</poem>
Μητρί ξυνευνάσθησαν …</poem>
:::::::::::::(Œdipe-Roi, 966-967.)
::::::::(''Œdipe-Roi, 966-967.'')
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au lieu d’un grand crâne ; et s’ils veulent dire la bienfaisante influence du printemps, il n’y a encore que M. Rosny et eux pour assurer que « la palingénésie universelle renouvelle les globules ». Malgré tout, lisez Rosny. Ses livres enferment d’indéniables qualités de pensée et de réflexion. Et, par exemple, dans cette causerie du début, entre Marc et Honoré Fane, sur « les lieux communs du rêve », que de petits faits significatifs et bien observés ! Je regrette seulement que M. Rosny ait ramené toutes ses explications à la physiologie. Vous me dites que tel songe, « plein d’un tas de choses révoltantes », [1] provient de

  1. Il y a là-dessus un mot bien terrible de Sophocle et presque impossible à traduire :

    Πολλοί γάρ ήόη κάν όνείρασι βροτών
    Μητρί ξυνευνάσθησαν …

    (Œdipe-Roi, 966-967.)