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« Page:Alcott - Les Quatre Filles du docteur Marsch.djvu/169 » : différence entre les versions

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— Je vous autorise à en faire l’expérience pendant
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toute la semaine. Vous verrez si cela vous plaît autant
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que vous l’imaginez ; mais je pense que, samedi soir,
que vous l’imaginez ; mais je pense que, samedi soir,
vous découvrirez qu’il est aussi peu agréable de ne
vous découvrirez qu’il est aussi peu agréable de ne
faire que jouer sans travailler, que de ne faire que travailler sans jouer.
faire que jouer sans travailler, que de ne faire que travailler sans jouer.

— Oh ! mère ! Je suis sûre que ce sera charmant !
— Oh ! mère ! Je suis sûre que ce sera charmant !
murmura Meg en regardant {{Mme}} Marsch.
murmura Meg en regardant {{Mme}} Marsch.

— Je proposé un toast à la gaieté et au plaisir, »
— Je propose un toast à la gaieté et au plaisir, »
dit Jo en se versant de la limonade.
dit Jo en se versant de la limonade.


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de sa chambre qu’à dix heures ; son déjeuner solitaire
de sa chambre qu’à dix heures ; son déjeuner solitaire
ne lui parut pas bon, et la chambre lui sembla déserte
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et lugubre. Jo n’avait pas mis de fleurs dans les vases,
et lugubre. Jo n’avait pas mis de fleurs dans les vases,
Beth n’avait pas essuyé, et Amy avait laissé traîner ses
Beth n’avait pas essuyé, et Amy avait laissé traîner ses
livres par toute la chambre. Rien n’était propre et
livres par toute la chambre. Rien n’était propre et
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Jo passa la matinée à faire une promenade en bateau
Jo passa la matinée à faire une promenade en bateau
et à ramer énergiquement avec Laurie ; l’après-midi,
et à ramer énergiquement avec Laurie ; l’après-midi,
elle se percha avec délices dans les branches moussues
elle se percha avec délices dans les branches moussues
du gros pommier pour y lire, en face du ciel bleu, ''le Vaste Monde,'' et pleurer à son aise aux beaux endroits.
du gros pommier pour y lire, en face du ciel bleu, ''le Vaste Monde,'' et pleurer à son aise aux beaux endroits.
Beth commença par tirer toutes ses affaires du grand
Beth commença par tirer toutes ses affaires du grand
cabinet où résidait sa famille de poupées ; mais, avant
cabinet où résidait sa famille de poupées ; mais, avant
d’avoir à moitié fini de les ranger, elle en eut assez,
d’avoir à moitié fini de les ranger, elle en eut assez,
et, laissant, son établissement sens dessus dessous, elle
et, laissant, son établissement sens dessus dessous, elle
alla faire de la musique, en se félicitant de ne pas avoir
alla faire de la musique, en se félicitant de ne pas avoir

Version du 31 janvier 2015 à 12:28

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— Je vous autorise à en faire l’expérience pendant toute la semaine. Vous verrez si cela vous plaît autant que vous l’imaginez ; mais je pense que, samedi soir, vous découvrirez qu’il est aussi peu agréable de ne faire que jouer sans travailler, que de ne faire que travailler sans jouer.

— Oh ! mère ! Je suis sûre que ce sera charmant ! murmura Meg en regardant Mme Marsch.

— Je propose un toast à la gaieté et au plaisir, » dit Jo en se versant de la limonade.

Elles commencèrent l’expérience en flânant le reste de la journée. Le lendemain matin, Meg ne descendit de sa chambre qu’à dix heures ; son déjeuner solitaire ne lui parut pas bon, et la chambre lui sembla déserte et lugubre. Jo n’avait pas mis de fleurs dans les vases, Beth n’avait pas essuyé, et Amy avait laissé traîner ses livres par toute la chambre. Rien n’était propre et agréable que le « coin de maman », qui avait le même aspect que d’habitude, et dans lequel Meg s’assit pour « lire et se reposer », c’est-à-dire pour bâiller et réfléchir au choix qu’elle aurait à faire de jolies robes d’été, qu’elle se proposait d’acheter avec ce qu’elle avait gagné dans son hiver.

Jo passa la matinée à faire une promenade en bateau et à ramer énergiquement avec Laurie ; l’après-midi, elle se percha avec délices dans les branches moussues du gros pommier pour y lire, en face du ciel bleu, le Vaste Monde, et pleurer à son aise aux beaux endroits. Beth commença par tirer toutes ses affaires du grand cabinet où résidait sa famille de poupées ; mais, avant d’avoir à moitié fini de les ranger, elle en eut assez, et, laissant, son établissement sens dessus dessous, elle alla faire de la musique, en se félicitant de ne pas avoir de tasses à thé à laver. Amy se para de sa plus belle